Anti-manuel de projet de territoire (2023)
Anti-manuel de projet de territoire - processus, déconvenues et réjouissances -
À découvrir dans toutes les bonnes librairies et en commande ici
Auteurices : Jonathan Macias, Caroline Melon
Accompagnement éditorial : Stéphanie Pichon
Avec la collaboration de Cécile Broqua, autrice des récits, Jérémy Lecomte, auteur-professeur associé à l’École Nationale - Supérieure d’Architecture de Versailles, Ivan Mathie, photographe et les témoignages de l'équipe du Liburnia, des complices et des partenaires du projet
Avec le soutien de : l’OARA - Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, l’Iddac - agence culturelle de la Gironde, la DRAC Nouvelle-Aquitaine, le Théâtre Le Liburnia et la Ville de Libourne
Save the date - Le 7 décembre prochain l’OARA réunit des acteur·ice·s des projets de territoire pour mettre en perspective le contenu de l’ouvrage et partager les pistes de réflexion et retours d’expériences qui y sont soulevés. On vous en dit plus bientôt sur le programme.
"Ce livre ne ressemble à aucun autre et c’est une bonne raison de le lire. Ni tout à fait récit sur De chair et d’os, compagnie des auteur·rice·s (à bas l’autocongratulation), ni mémento de projet de territoire (à bas les recettes toutes faites), ni analyse sur l’action culturelle (vive les singularités de chaque projet), cet ouvrage est aussi un peu tout cela. Le ton libre, piquant et sans concession de cet Anti-manuel permet aux lecteur·rice·s de mieux saisir les mille et une turpitudes d’une compagnie installée dans un théâtre et dans une ville (et souvent de s’en amuser)." - Eric Fourreau, directeur des éditions de l'Attribut
Actualisation printemps 2023
On aura mis le temps ! On aura écrit trois livres en tout, sué sang, encre et eau, rédigé, dessiné des schémas, avancé, raturé, fait des bonds en avant et tout remis en question des dizaines de fois. Qu'est-ce qu'on a envie de raconter, de partager ? Qu'est-ce qui est intéressant ou totalement anecdotique ? Qui appartient à l'histoire de Libourne ou pourrait parler d'ailleurs ? Comment ne donne-t-on pas de leçon, expose-t-on autant doutes que réussites, conflits qu'épiphanies ? Doit-on produire un livre froid et analytique, et risquer le cynisme et le hors-sol ? Doit-on transmettre uniquement la chaleur et l'humanité, quitte à tomber dans la mièvrerie et l'angélisme ? Je peux te le dire, on s'est pris la tête, grave. Dans les bureaux de la Meca, chez nous, d'un train à l'autre au milieu du reste de notre activité, en collectif ou seul·e ; à tirer la langue et revenir pour la millième fois sur cet item qui nous résiste. Sous le regard bienveillant, sans complaisance et incroyablement pertinent de Stéphanie Pichon, soutenu·e dans nos recherches par l'Oara, l'Iddac et la Drac-Nouvelle-Aquitaine, encouragé·e par notre éditeur Éric Fourreau, nourri·e des contributions de Cécile Broqua, Ivan Mathie, Jérémy Lecomte, de l'équipe du Liburnia et de toutes les personnes qui ont été interviewées, de celleux qui ont relu, pinaillé, conseillé, pris soin avec nous de cet ouvrage que nous serons, quoiqu'il en soit de son imperfection et ses limites, extrêmement heureux·se·s de vous présenter bientôt, enfin.
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Petit à petit, le livre qui fait suite à l’expérience au Théâtre Liburnia (2017-2020) se construit, s’étoffe, s’enrichit. S’écrit ! Depuis quelques mois maintenant, Stéphanie Pichon nous accompagne sur ce projet éditorial et met à la main à la patte de la réécriture et de l’organisation. Elle prépare également une session d’entretiens à Libourne avec des protagonistes du projet.
Bientôt, nous pourrons aussi vous donner le nom d’un·e édit·eur·rice ! Le projet a fait mouche et des pistes très concrètes se profilent…
Ecrire ce livre, c’est aussi être habité un peu tout le temps par son propos, qui questionne nos pratiques et nos interactions avec les territoires, avec les commanditaires, avec les équipes et les habitant·e·s. Et c’est peu dire que cela nous aide dans nos collaborations actuelles, notamment celle qui s’ouvre à Brest. Alors, si écrire ce livre nous offre du recul et de la matière pour nourrir nos interactions et nos créations, il y a des chances que cela en intéresse d’autres (vous?).
Ce beau et long projet ne serait pas sans le soutien financier, et les encouragements de l’OARA, l’IDDAC et la Drac-Aquitaine, qui nous ont poussé.e.s à aller bien plus loin qu’un livre-souvenir-d’expérience. Nous les en remercions, une fois de plus !
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© Joël Brouch, Jonathan Macias, Caroline Melon